Tout d’abord, pourquoi parler de satisfaction ? N’est-ce pas le bonheur que nous cherchons ? Nous voulons vivre heureux rien de plus, alors pourquoi ne pas simplement parler de bonheur ? La première raison est que chacun a sa perception du bonheur, chacun a des ambitions différentes, chacun définit le bonheur selon ses propres critères. En conséquence, il est difficile de parler de bonheur. La seconde raison, la plus importante, est qu’il est impossible de vivre une vie sans nuage. C’est un élément capital, on ne peut être heureux à tous les instants de sa vie. Pour l’illustrer, il faut parler de ce qui s’appelle le biais de négativité. Ce mécanisme dont nous a doté la nature, consiste à prioriser notre attention sur les risques, les coups durs, les peines plutôt que sur les plaisirs. C’est grâce à ce biais de négativité que l’humanité a su assurer sa survie depuis son origine. Grâce à ce biais, on se focalise sur les mauvaises expériences et on développe les stratégies nécessaires pour s’en prémunir. La contrepartie est que nous ruminons perpétuellement nos mauvaises expériences.